COIFFURE
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Avec ces sortes de coiffures on ne laissait paraitre des cheveux
qu'une tres-petite boucle au sommet du front, comme s'il ne s'agis-
sait que de donner un eehanlillon de leur nuance. Au moment
de leur vogue, toutes les modes sont les plus charmantes du
monde; maigre son etrangele, celle-ci eut un tres-long sueees, ce
qui ferait supposer qu'elle avantageait les jolis visages. On con-
goitfaeilement comment ce genre de coiffure, leger, brillant, enve-
loppe d'un nuage de gaze ou de mousseline, püt ajouter aux seduc-
tions d'un visage jeune et frais, d'un cou rond, fin, bien attache et
d'une parfaite purele de ton.
On exagera encore, vers 1450, sinon la hauteur des cornets, au
moins celle des voiles. Ceux-ci, empeses, broiles, prirent des (limon-
sions et envorgures fabuleuses, ainsi que le montre notre figure 42 l.
Il fallait une armature de [ils de laiton pour maintenir cet echafau-
dage de voiles dans les plis; et, maigre la gene que devaient causer
ces coiffures, elles persisterent pendant plusieurs annees. Cependant
les dames ne portaient ces hennins extravagants que lorsqu'elles se
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