029
TFURE
retrouve encore sous cet echzifziudago les nattes qui forment les deux
cornes, revetues detoffe, et la coiffe sixigulierement allongee. Ce
n'est que la charge des coiliures que nous avons faitvoir procedem-
ment et dans lesquelles les cheveux passent par-dessus les coilles de
velours ou de drap de soie. Peul-eue la ITIOllC [rangaise avait-elle me
ainsi oulree en Allemagne, et la beaule de la reine {il accepter ces
exagerations. Avec ces hennins, les femmes portaient encore, pen-
dant les premieres annees du xve siecle, Pescoflion avec ou sans
voile. Mais il ne faudrait pas croire que les HIÜÜCS fussent alors
39 i
Kif-E" X":
wyvgiäqä äggj imi _
MwfWf
wwfnwulh vmwwvwmww-ww-fww
"
Ä
W
f.L'ÄVZÄÄM1fÜf.
moins changeantes qu'aujourtl'lu1i : nous verrons la forme des
lienniils se modifier singulierement pendant le long regne de cette
coilltire; il en est de meme de Fescoflion pendant sa dureo beau-
coup moins prolongee. ll se releve aux extreniites lalerztles, il
saplatit, il pPOllll plus d'envergure; on le tlecore en barbes
visse, on le drape de voiles de lin ou de mousseline. Vers 1415.
nous lui voyons, dans Flle-tle-France, prendre la forme clonnee par
la ligure 39; puis le voile devient plus ample et tombe parfois sur
les epaules. Les cheveux sont soigneusement caches; plus de tresses,
plus de queues pendantes derriere le chignon. Voici (fig. 40) l'exa-
geration de cette coillure qu'on trouve dans beaucoup de monu-
ments anglais qui llitlelll de (14110 511430. L'exemple que nous