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On voit que l'auteur ne mänage pas ses expressions; il ajoule que
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a C'est de tissus delicats de chanvre et de lin qu'elles font leurs
coiffures; et elles attirent les debauches en se promenant ainsi
decolletees. Aussi parle-t-on beaucoup de ces cornes dans la ville;
on s'en moque, et il n'y a que les fous qui se laissent prendre
il tels bobans. a
Il faut supposer que les fous etaient en grand nombre, puisque la
mode des liennins dura pres de cinquante ans, avec les variantes
habituelles.
Monstrelet. rapporte, dans ses Chroniques, qu'un certain 'l'liomas
Conecte. frere precheur, entreprit de persuader aux femmes
H d'abattre les bobans et atours de tete v en l'anime 1428. Ce cartne
car detait un carme-voyagea par les marches de Flandre, de
llärtois, du Cambresis, de l'Amienois et de Ponthieu, entoure de
nombreux proselytes. Arrive dans une ville, on lui dressait un
ecbafaud sur une place publique, avec un autel dessus. La il disait
la messe, puis entamait un sermon contre le luxe, et particulie-
reinent contre le luxe des femmes. Voyait-il parmi ses auditeurs
des dames roiffees de liennins, il s'adressait a elles, et essayait
(lamenter le populaire contre les porteuses de ces atours; a car il
H avoit accoustume, quand il veoit une de ces dames,
H apres icelle tous les petits enfans, et les admonestoit en donnant
1- certains jours de pardon a ceux qui ce faisaient; desquels donner,
r Comme il disoit, avoit la puissance; et les faisoit crier liault : Au
a hcnninI au hennin! Et mesmement quand les dessus dictes
w femmes de noble lignee se departoient de devant luy, iceux en-
a fans, en continuant leur cry, couraient apres, et de fait vouloient
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