215
COIFFURE
naturellement tierriere la tete, mais plus tard il n'en fut plus de
meme: on pretendit leur donner par devant des plis nombreux
et mouvementes par derricre; pour obtenir ce resullat, le voile
dut etre attache 51 la guimpe a la hauteur du cou. La statue si
curieuse de la reine Isabcuu de Bavierel nous fournit un magni-
tique exemple de ce genre de coiifure. Il est 51 croire que cette statue
fut faite apres la mort de Charles VI, (fest-it-dire vers 1495: la
guimpe (Hg. 29) tombe ä petits plis tres-lins sur la poitrine et
passe sur la robe; elle bride le menton et laisse voir la barbette.
Le voile, plisse sur le bord touchant au itisage, pour pouvoir s'y
appliquer exactement, est rond. On le posait d'abord de faqon que
so f
"a 131
JWWLWWA
fjwffyflfll flwf K ui XH
f MW l: ma; ln;ii,gf.
f? f {f W f, lguilfrwv.
"ÄW W "U. U X141.
W] i" W; lk"1"iiilääiz'" Ww wkww,
0 t: CLÜZLRLJL-IJT.
le tour, sur les epaules et le dos, füt parfaitement horizontal,
puis on Pappuyait sur la nuque, ou il etait attache a la guimpe
avec des epitigles; on ramenait le sommet sur la tete. en attachant
de meme, sous le menton, ses bords a la guimpe avec des epin-
gles. Ainsi pouvait-il former ces plis en cascade sur la poitrine.
Les cheveux, disposes en bourrelet, ecartaient les plis du voile
sur les cotes avec ampleur. Le manteau passait sous les bords
inferieurs du voile. La figure 30 donne la disposition de ce voile
Eglisc abbatiale
de Saint-Dans.