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coiffeurs; comment, entiu, ces echafaudages de faux cheveux plai-
saient metliocrement aux hommes; comment ceux-ci neussent
voulu les voir que sur des visages rides, qu'ils ne regardent guere,
et comment le monde et ses ridicules ne changent pas.
Avant de passer outre aux coiffures de femme adoptees au
xv" siecle, il nous faut parler de ces guimpes et voiles qui, pendant
le XlVc siecle et le commencement du xv", sont donnes aux dames
nobles. On a pretendu que ces voiles qui enveloppaient complete-
ment la tete et le cou, et ne laissaient voir que le visage, etaient la
parure des veuves; mais il est evident que, si les veuves ont porte
cette coillure, elle etait souvent prise par les femmes qui ne Fetaient
pas. Indepentlamment des statues de veuves qui ne sont pas ainsi
coillees, nous trouvons, dans les vignettes des manuscrits et dans les
peintures de la {in du X1110 siecle, le point de depart de cette mode,
etrangere a la qualite de veuve.
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Nous avons montre, dans les articles ÄUMIJSSE et CHAPERON, com-
ment les femmes avaient adopte, (les le X111" siecie, un veiemenl de
161e, sorte de gonelle en forme cfentonnoir, fendu lateralement pour
laisser passer 1e visage, en couvrant le crime, le cou et les epauies.
Ce vetement clait pose sur la tcle, ainsi que l'indique la Iigure 24 ter,
en A. Par-dessus ce capuchon, vers 19.70, les femmes posercnt un