COIFFURE
186
des
longues manches,
classes älevcäes :
coilTures
ornäes
s'empara
de
toutes
les
Vcskue fu
Sa urine v
d'une porpre
rcspe fu E1 01
roüc,
galoudc
Et encore lit-on
CBS
VCFS
dau
11H
roman du milieu du
X111" sibcle
Et clc icrl toute desliüe
Et säzskoit d'un {il d'or trcs(
a Mäs si hcl crin plus rcluisoieut
u Que li ors dont trcciü esloicnt
a (Zar il ostoicnt crespä et tor,
a En son chief ot .i. cercle d'or.
f: Pierres prdvicuscs cL chierres,
u A Hors de diverses maiucrcse.
De 1130 a '1140, les femmes nobles separaient leurs cheveux en
deux grosses nattes qui tombaient devant les epaules (tig. 4P, ou bien,
formant de chacune de ces deux parts deux longues meches, elles les
reunissaient aumoyen de laandclettes de soie ou de tissu d'or (lig. 5)
Nous avons donne cette toilette entiere, afin de faire mieux voir
comment la coitfure sharmonisait avec l'ensemble du vetement. Ici
les cheveux sont recouverts d'un petit voile rond qui cache leur
separation sur la nuque. Le bliaut (voy. ce mot) est fait düätoffes
gaufrees et crcpees; le manteau est une cape demi-ronde. Voici
(Hg. 6) comment les bandelettes reunissaient les longues meches de
la chevelure, passant successivement (voy. en A) en dehors des deux
meches, puis entre les deux. Ces coilfures devaient demander beau-
coup de temps et beaucoup de soin, aussi uetaient-elles adoptees
que par les femmes nobles, auxquelles alors les loisirs ne man-
quaient pas. De beaux cheveux blonds ainsi entrelaces de bande-
lettes d'or et de soie, tombant jusqu'aux genoux et detachant leurs
tons fauves sur les etoffes üncs et crepelees du bliaut, souvent trans-
parent, bordant le manteau fait de ces belles soieries d'Orient aux
vives couleurs, se melant a l'eclat des pierreries de Fagrafe et de la
ceinture, surmontes d'un tres-leger voile de lin et d'une couronne
dbrfevrerie, devaient, certes, composer une belle parure. A la mcme
epoqile, les hommes nobles portaient, ainsi que nous l'avons dit
sibclcs, publ. par
3'105 et suiv.
dans Fdglisc ahbn-
1 Guillaume dUa-ange, chansons de geste des x10 et xnv
M. W. J. A. Jonckhloct (Paris, 18314) : la Bataille dülesclzzzns, vers
"I Extraits de Dolopatlzos, aHlerhcrs.
3 Du portail occidental de la cathüdrale de Chartrcs,
4 Figure du portail de Notre-Darne de Cnrhcil, anjonlwfhui (läposüc
tialc de Saint-Denis.