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COIFFURE
des tempes, en tombant sur les äpaules; ils laissent voir les che-
veux en bandeaux et skächappant en longues mbches ondäes sur
les reins.
Avec le X115 siäcle la parure des femmes subit de veritables chan-
gements. Les rapports frequents que FOccident eut alors, non-
seulement avec Co11stantinople,1nais avec la Syrie, I'Egyple, la
Venetie, la Grece, eurent sur les modes une inlluence considerable.
Ce netaient pas seulement des soldats qui alors se transportaient
OH Syrie, mais des artisans, des familles entieres. Les femmes etaient
lres-nombreilses dans les armees des premiers croises; et, lorsque
leurs chefs se furent etalalis a Autioche, a Jerusalem, la plupart y
firent venir leurs femmes. ll n'est donc pas surprenant que celles-ci
ülent pris aux Byzantius et meme aux Arabes quelques-unes de leurs
Parures, et surtout ces belles etoffes qu'on fabriquait 51 Damas, a
Bagdad et a Constantinolale meme. C'est alors, en effet, que la mode
des vetements longs, faits (Petotfes souples, legeres et crepees, des
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