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AIÄSSCRE
a quoy faire elle eu moult de peine. pour ce que tout 51 propos le
tira de mauvais biays ; elle part et s'enva tant que piedz la peuvent
porter. aider et soutenir de bon vouloir et la laissa le gentil comte,
et ne üna de courre tant qu'elle fut a Phostel de son pore. Le bon
seigneur qui se trouva ainsi deceu si enrageoit et plus n'en pou-
voit, et qui a cette heure Peus veu rire jamais n"eust eu les
tiebvres... n
Les poslillons, les hommes
forccäs aux genoux pour aäviler
de train, portaient des bouse-aux ren-
le COIIliiCL des harnais (Hg. 16)1.
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Il est plus diflicile de savoir exactement ce quetaient les cstivftux.
Dans certaines contrees, en Angleterre par exemple, les estivaux
etaient de larges bottes E, tandis qu'en France ils collaient aux
liunbes (tiquittbtalia, suivant Jean de Gai-lande). On mettait des esti-
Vaux dans les appartements, et, en rapprochant les textes, ces
chaussures paraissent etre legeres, faites de cuir souple ou meme
Lfetolle, et doublees souvent de fourrures :
11s cslivaus fonu
1s (Fcrm
LBS dignitaires de FEglise portaient des estivaux. Dans le Roman
du renard, Farchipretre Timer u chausses ses eslivause v. Renauld
de Beaujeu, dans le roman Li biaus desconnus", decrit ainsi l'habil-
lemelll d'un seigneur : a Robe d'eau-latex et de vair a une bande de
u Sebelin sans attaches. r)
Uns cslivals uzu
siüs avait.
1,; (xvv siifclu).
1 Le Iionzuleon, manuscr. 110 6981" Bähhltglägbiglälluti: Saint-Julien.
2 Mathieu Päris, ä PFOPOS des Statuts c
3 Roman de Perceval.
" Wiers 6095.
5 D11 X111" Siüclc; vers 2361 cl SUIV-