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CHAIISSES
tacher cl. qui leur battaient sur les jambes (lig. 4)1. Plus souvent encore
ils laissaient les cuisses nues, et portaient des chausses roulees autour
du genou sur une jarreliere (voy. fig. 4, en A); ou bien ces chausscs
navaient pas de pied et ne faisaient que protegei" les jambes, moins
contre le froid que contre les broussailles (voy. en B).
Quant aux chausses des gentilshommes, elles etaient d'une gruntle
liuesse et de couleurs brillantes :
N'i a celui n'ait frfrs hermine blanc
(lhauces de soie, sollers de Cordouuu
Luscc uucs chances blam
n tlor
Jhä-IÜSSCS furent de pailo
Et ses ij
chances
[ni furoul de sanguin
Les chausses longues laissaient parfois passer une partie
recouvert alors par des chaussettes ou des souliers dkälolle :
du pied,
Hucscs tiräes clous li
talons en ist
A11 xv" siecle, les chausses longues, en fagon de pantalon a pieds,
eLaienL porlees par toutes les classes. Les paysans, comme nous
l'avons dit plus haut, portaient encore seuls les chausses separees
en facon de grands bas. Voici une chanson de cette epoque l, qui
montre que les cavaliers, les gens d'armes meme elles pielons, por-
taient ces sortes de chausses collantes qui se confondent avec les
braies. Un homme d'armes revient de la guerre sur son cheval, ses
vclements sont en lambeaux; il rcnconLre un pieton velu de bonnes
chausses neuves :
Le gent d'arme prestement,
Lui dist : Or vous arrcstüs,
Vos cauches certaincnncut
(Ionvienl; que vous me prcstds
Mes habis sont dcsquirds
En la guerre tout pour voir,
01' a coup, or vous delivräs.
Car vos cauches me faull avoir
' Manuscr. dus Glu-ou. du Woissarl, xv" siüclc, Bihlioth.
Prise zPOr-ange (X110 siäcle).
3 Li Ronzans de Garin le Loherain (xurf SiÜCW-
1 Faites d'6tuf1'cd'0rieut. Guillaume 1101112196-
Ü Ibid.
G Li RONZUTIS de Gnrin le Loherain (xmv siüvlüL
7 Sous Charles Yll.
impür