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CHAPERON
l'empereur l'en voulant enlpeclier, le roi lui repondit qu'il voulait
a encore lui montrer sa coiffe w. Ces coiffes etaient de meme cou-
leur que le chaperon. En 1411, les Parisiens renouvelerent la
faction des chaperons : a En ce temps prindrent ceulx de Paris
w chaperons de drap pers 1. v En 1413, on les voulut avoir blancs :
f: Et en cedit moys de mai priul la ville cliapperons blancs, et tirent
u bien faire de trois a fiualre mille. et en print le Roy ung, et
w Guienne. et Ben-y, et Bourgongne, et avant que la lin du moys
a fust. tant en avoit a Paris que tout partout vous ne vissiez gueres
a autres chapperons, et en prindrent hommes dläglises, et femmes
a donneur, marchandes qui a tout vendaient les denreesg. v
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Ces chaperons otaient, de fait. une coilluro fort genanle, aussi
s'en debarrassait-ou souvent. Tant qu'il fallut les dresser sur la une,
si l'on voulaiL s'en debarrasser, Tecouomle de cette coiffure elail
naturellement derangee; on posait alors le chaperon sur Fepaule ou
autour du cou. Moule lorsque les chaporons furent montes, c'est-a-
dire cousus et disposes de maniere a C-lre mis et ores comme un
1 Journal d'an bourgeois de Paris sous le rägne de
u, p. s33).
1 Ibz'd., p. 637.
Charles
V1 (Coll.
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