433
CHAPERON
ne tombait pas, l'ouverture B emboulissait le sommet du crzlne. Il
va sans dire que le verit ou les mouvements derzmgeaient ces plis;
que les deux extrenlites tombaient de droite cl de gauche: pour
eviler cet inconvenient, on repliail Fexlrelnite ab sur le sommet de
la lete; la parlio inlerieure BD, tordue, elait enroulüe, et lextre-
mile de la chape tombait sur l'oreille.
fxrx
w
frlfrfr," w-RxjÜ
"Wfkw-Xxkx Inn?" il 4
"
'A "'"fffWWliWfiüFiävf M X
h
f
B
zwufufnfof.
Une figure est necessaire pour expliquer cette maniere de poser
le chaperon. En A (fig. 2), on voit comment l'ouverture moyenne
du chaperon enveloppe le sommet du crane. En a, Yextremite
pointue du chaperon est repliee; puis l'autre partie inferieure,
tordue, enveloppe en bc la tete, forme noeud de maniere a tomber
en d. Si l'on remonte la torsade bc autour du front, et qu'on tire
sur Fextremite d, on obtient la coiffure B. Or, cette coitfilre est
exactement copiee sur l'une des tetes, de grandeur naturelle, qui
portent la corniche superieure de Peglise Saint-Nazaire de Carcas-
sonne (1320). C'est la le chaperon dans sa transformation primitive,
et cette transformation, ou plutot cette fagon particuliere de poser
le chaperon est deja adoptee au Xllle siecle. Dans le Roman de Garm
le Loherain l, onlit ces vers:
Jusquä la salle ne Üna,
Por dcsconoistrc ot son
si i vint,
chapernn
hä
bis
7