CHAPERON
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modernes auquel on ne puisse trouver une origine, souvent tres-
oloignee de la forme derniere.
On avu que les hommes et les femmes de toutes classes avaient
adopte, des une epoque tries-ancienne, le peLiL mantel ä capuchon,
Faumusse, la cape fermee par devant. Au x11" siecle, les deux sexes
portaiem sur la tele et les epaules un veLemenL dont l'origine se
retrouve dans les monuments gallo-romains, et qui avait la forme
presentee en A dans la figure 1.
y
D
Ce vetement (petite cape) etait fait en facou dentonnoir, avec une
ouverture en B pour laisser passer le visage. Toute la partie com-
prise entre B et C se plissail. sur le cou, et Fextremite de G en D
couvrait les epaules, ainsi que la moitie des bras. Porte, ce vete-
ment de tete avait l'apparence donnee en G. Il etait excellent pour
se preserver de la pluie ou des frimas; mais du moment qu'il sem-
blait trop chaud, ou que la pluie venait il cesser, on Fenlevait. Qu'en
faire? On le jetait sur Fepaule ou autour du cou. Mais il fallait se
garantir du soleil au besoin, se couvrir la tete, en bien des occa-
sions, sans calfeutrcr ainsi le cou et les epaules; et comme les cava-
liers ou les pietons ne pouvaient porter un couvre-chef de rechange,
ils posaient ce vetement replie sur la tete, et, afin que le chaperon