AGRAFE
sieurs übulcs semblables ä celle-ci, et M. Hucher en donne une autre
concue suivant le mome principe, possädant encore sa laroche, et
provenant (Pun des cimetiäres meärovingiens du Maine 1 (Hg. 3).
Par exception, sur cette derniäre Übule, on lit gravo le nom du
Christ : XPSTO. Uagrafe märovingiennc se portait sur Väpaule
Ra
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droite habituellement, pour laisser le bras droit libre entre les bords
du manteau. Elle bridait meme quelque peu le haut du bras, et
c'est ce qui explique pourquoi il etait necessaire de lui donner au-
tant de prise sur Petoffe. Les agrafes circulaires. en forme de medail-
Ions, etaient plutot des attaches de chapes, et se posaient sur la
poitrine. (les sortes de bijoux etaient en usage pour les vetements
sacerdotaux: le cabinet des medailles a Paris conserve une de ces
plaques, qui est fort interessante a tous les points de vue, et qui
provient du tresor de l'abbaye de Saint-Denis. Elle consiste en un
beau camee antique "l; serti en or avec monture, qui parait dater
du x1" siecle. Trois gros rubis et trois saphirs entourent le camee.
Entre les pierres sont des groupes de perles assemblees par trois
(fig. 4). En A, nous donnons un fragment de la monture qui regoit
les tiges B, auxquelles sont attachees les perles et les bates C, avec
griffes qui maintiennent les saphirs et rubis. (le beau bijou etait
certainement un de ces fermaux de chape poses sur la poitrine. Des
statues des Xlle et Xlll" siecles nous montrent ces sortes dugrafes
pectoralcs, qui n'etaient parfois qu'un ornement et etaient fixees sur
le haut de la robe. La belle figure du x11" siecle, provenant du portail
de Feglise Notre-Dame de Corbeil, designee faussement sous le nom
1 Voyez, dans le Bulletin monumental de M. de Caumoul, t. XX, p. 389,
insäräe par M. Huchcr sur cet objet.
2 TC-te düuguste, sardonix, grandeur dbxäcution, no 190 du Catalogue ga"
raisonnd des cannäes, etc., exposes dans le cabinet des mC-dailles, rüdigä par
bouillet, conservateur.
Enfsral et
M. Cha-