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cieuses : ce votement tenait, (l'ailleurs, ä. leur L1ualilo 1 ; ils:
vaicnl en cadeau lorsqu'on voulait faire honneur a celul
envoyait.
en rece-
qui les
Ces capes paräes ätzlient ouvertes par devant, percäes de deux
trous lawralement, pour passer les bras, et de la goule avec le
capuchon (voy. Hg. 10), comme la cape (üg. 7). Cela ressemblait fort
10
.T T.
B
au burnous arabe auquel deux fentes laterales A seraient pratiquees
DOUr passer les bras au besoin. Mais il etait une maniere elegante
de porter ce vetement, (fetait de passer un bras par l'une des fentes
A, et la tete par l'autre fente A', de telle sorte que le capuchon
Pandit par derriere sur l'une des epaules, et que l'ouverture B se
trouvait placee par consequent devant cette epaule.
Entre l'ouverture B et la goule etaient faites en (1 de riches bro-
deries, parfois avec des glands ou franges qui produisaient bon
effet, le vetement etant porte comme nous venons de le dire. La
figure il explique cette maniere de porter la cape 2. Mais, a dater du
commencement du XlVe siecle, l'ouverture de la cape civile est placee
S011V6nt sur le cote droit. afin de laisser au bras toute sa liberte.
NÜÜS Voyons des capes ainsi iigurees et doublees de fourrures dans
11H 5111316811 representant l'institution de l'ordre de Bourbon, vers
1362, et, avant cette epoque, dans le manuscrit des statuts de l'ordre
l La cape des messagers, des härauts et trompcLlos. prit plus tard le nom de casaque.
2 VoyOz dHHS Gaignäres la statue de Philippc le Hardi, de l'abbaye de Royuumonl.
Cette slaiue est vC-lue d'une cape mise comme celle de la figure U.