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DES 
BIEIIÜLES. 
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a caisses, on ote la tablette interietire, qui est 1noliile,etl'on enferme 
 dans la huche des cotirtines, des fourrures, des tapis, des draps, 
((11111 l'on ne veut point laisser itla poussiere ou qui pourraient 
a etre gales par les insectes et les rats. Les petits bourgeois et les 
a paysans ont aussi de ces grandes huches grossieres: quand ils 
i sont a la maison, ils y mettent la farine et y font le pain; quand 
u ils qtllllCIll le logis, ils y enferment leurs ustensiles de menage et 
t( les lnthits qu'ils ne veulent pas emporter avec eux. Dans tous les 
a menaiges grands ou petits, vous verrez au moins une luiclie. Nous 
L( en faisons toujours, et jamais nous n'en avons de reste; souvent 
i meme on vient nous en demander a louer pour porter les morts 
a au einietiere, et quoique ce prolit nous soit interdit, il est des mo- 
KK meuts de niortalite ou le prevot est oblige de fermer les yeux, car 
u bien de pauvres gens ne peuvent payer une biere, et l'on fait sent- 
(t blant de croire qui ils ont pris leur liuelie pour ensevelir leur 
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u parent, lundis que la ineme huche sert a une douzaine d'enter- 
k( remenls en qUClqLlOS jours. Mais tirons un des coffres de la 
fi grande huclic que vous voyez. Chacun des cotes de ces coffres est. 
ugarni de clrarnieres bien lerrees qui permettre d'abattre le 
u (levant, les cotes, le couvercle et le dcrriere. On voit ainsi d'un 
il coup d'oeil tout ce qu'on a range dans son coffre. Vous remar- 
a quez que (zhaque abattante est maintenu par de petits prisonniers 
u sur ses rives, qui forment autant de tenons quand tout est ferme 
a au moyen de la verlevelle. Ces coffres sont munis de poigne-es sur 
K le devant. pour les tirer et sur les cotes pour les soulever et les 
fi transporter (Hg. 3). Aujourd'hui, il est rare que nous soyons 
a charges de fabriquer les coffres interieurs; ce sont ordinairemem 
u les ecriniers qui se melenl de cette besogne, car ils l'ont, pour les 
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