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VIE
PRIVEE
DE
NOBLESSE
FEODALE.
du
cependant, coussins, des fourrures,
ätaient, {x col. effet, rcipandus dans les piäces :
petits tapis
Quant il les voit, sis zibelgi?"
Mut les chäri c honbra,
Entur ses bras prist Graclunt
Si Facola cslrcitclncnt :
De jpsle li Sdir le fist
Sor un tapi, puis si li disl
Et dans le roman de Berte afus grans pzäs (Lxnr
SiÜÜU)
En la chambre süissient. tous trois sur les lilp
Ce qui donnait alors aux appartements un aspect purtiitulier,
detaient ces dispositions provisoires, "ces sortes de campements que
l'on etabhssait au milieu des pieces immenses, pour les"
suivant les besoins du moment; puis ce melangw: de services domes-
tiques et d'habitudes de luxe. Arrive-t-il un etranger, on lui dresse
un lit dans la piece occupee par les maitres, on encourline le lit, on
lui compose une petite chambre dans la grande, un pavillon a lui:
Les romans; les chroniques, rapportent! sans cesse des faits de ce
genre. Dans ces grandes pieces, a cote d'un meuble elegant, on
trouve le bahut dans lequel on range les draps et la perche pour
les etendre. Le chevalier Gugemer est surpris dans la chambre de
la reine par son epoux :
a Gugemer est en piez levez,
r: Nc s'est de nient cffrücz;
a Une grosse perce de snp (sapin),
u U suleicnt pendre li drap,
a Prist en sa main,si les aient,
a Il en ferai: aukun dolent? v
Ces perches,destinäesäsüspendrc le linge ou les habits, repa-
raissent souvent dans les romans ou les chroniques :
Tot maintenant lor fist doner
iilantiax vairs ct polices grises,
Quiji ses perces furent mises 1'
f Lai de Graelent (Paris. de Illarie de FITLIICZ, publfpnr Roquefort, t. I, p. 400)
Dans YHist. de saint Louis du sire _de Joinville, on lit cc passage: a Fesoit (le ruy)
w estendre tapis pour nous seoir entour li. n
' Le Lai de Gugemer (Poäs, de Illarie de France, t. I, p. 92)
a Chron. du roi Guillaume tllflngleterre (Recueil- (Favlrails et LFÜCFÄIS relatifs Li Flzist.
de Normanrlie, vlc , puhl. par Hanc. BIichr-l, 18,10, t H, p 1M?)