RESUME
HISTORIQUE
Les meubles anterieurs au Xvi" siecle sont (lerenus fort rares en
Occident, et P1111lVIIllÜHÄWIIPIIL en Franffe. La mode a, (le tout tiiamps,
ehez nous, rejeti? de la vie habituelle ce qui n'est pas du jour, et,
(lCIILIlSYÜIIOQIIlW de la renaissance, il semble que ce vote de notre
ifaraelf-rt- national ait pris ehaque jour plus de force et (Faetiriitff.
Ür, un meuble remplace. abandonne (litllä un grenier, ou laisse a la
merci du premiiii' venu, est hirsntot Lletruit.
Les etablisseiniriil.s religifzux, les eglises, (fonservaii-Iit (fie-pendant
des meubles Zlllttlvlls, soit parre qu'ils allaient rünrf-riis, soit paree
qu'ils i'ei:1ientd'iii1iv trop grande valeur pour frire remplaeits lhcile-
ment. Les guiL-rres de religion (le la lin du xvi" sieele et du commen-
cement, du xvii" en dif-lruisirent un {grand nombre. Pendant le
xviu" sieele, le elergi? regulirvr ou seruliei" sT-tait. laisse aller au goül
pour les (lM-orzitioiis lourdes et les meubles eontournes de cette
K-poqne; les ereques, les ahbüs et les chapitres firent disparaitre
alors les mobiliers (lY-glisescloi1t la forme paraissait vieillie et l'usage
incommode. La rifvvolulioil du dernier siecle acheva la destruction
mobilier-e poursuivie sans relache par le clerge et les lhmilles nobles.
Cependant des amateurs tenteront de reunir les quelques (li-bris
fipars dans les ehüteaux et les eglises. Alexandre Lenoir forma lu
Musee des monuments frangais. (Jette recherche toutefois ne s'adres-
sait guiare qu'a des meubles de Vepoquiw de la renaissance, et l'on
ne songeait pas encore qu'il put y avoir de Fiuterif-t, a rassembler