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SGRIPTIONALE
chette Iixe E. Cette disposition d'une tablette mobile parait se pre-
scntor fräquemment, et elle ätail justilieo par la necossite ou se trou-
vait le copiste de tendre sa feuille de velin pour ecrire ou peindre,
au moyen de fils passant 51 travers de petits trous menages dans les
tasseaux C, comme on tend la peau d'un tambour. Ce qui prouve
que les copistes, les dessinateurs et peintres en miniature tendaient
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les peaux de velin avant de s'en servir, c'est qu'on remarque encore,
Sur les bords des marges des manuscrits, des traces de tension et
Intime quelquefois des trous rapproches. L'u sage de tendre les peaux
de velin au moyen de fils a cause ces ondulations qui se voient sur
les tranches des manuscrits, et qui empechent les feuillets d'elre
Parfaitement plans, comme le sont nos papiers soumis a la presse
avant d'etre relies.
Nous donnons ici (fig. 4) un joli scriptionale de la fin du
XIIIf sieele, provenant d'une vignette du roman d'Alexandre 1. Ce
seriptionale est muni, dans sa partie inferieure, d'une grosse bague
dcstinee ä donner du poids au pied et ä empecher le meuble de bas-
culer sous la pression de la main s'appuyant sur la tablette. Le moine
' Rommans dülizzandre, Biblioth. natiom, fonds la Valliäre, n" 45.
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