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RECHAUD
appartient au XIIIB ou au XIVÜ siecle; c'est une suite de quatre
feuilles ä jour formant le compartiment indique fig.
Les sacristics des eglises possedaient toutes des rccllauds, comme
encore aujourd'hui, pour fournir de la braise allumee aux thurife-
raires; ces rechauds näätaient ordinairement qu'un bassin avec
poignecs garnies de bois, pose sur un trepied. Quelques eglises pos-
sedent encore des debris de ces meubles, qui disparaissent tous
lesjours pour etre remplaces par des objets d'une forme le plus
souvent barbare. On trouve un de ces rechauds dans la sacristie de
Feglise de Saint-Pierre de Bcauvais : il est carre (Hg. 4), pose sur
quatre pieds a roulettes, et est surmonte d'un petit toit destine ä
condenser la vapeur de la braise. La hauteur des pieds, qui n'est
que de 0'240, indique assez que ce rechaudnäätait pas fait pour se
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chauffer les mains, mais pour mettre la braise au niveau de la cap-
sule de lfoncensoir que le lhuriferaire tient de la main gauche; de
la droite, au moyen des luincettes suspendues a l'une des consoles,
il choisissait les morceaux de charbon rougis qu'il devait jeter dans
la capsule. Une petite pelle longue et fine servait ä retourner les
cendres pour trouver lztbraise enfouie. Deux poignees, placees de
maniere que la chaleur du brasier ne püt les echauffer, permettaient
de transporter le rechaucl, fort legor, sans etre oblige de le faire
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