OREILLER, s. m. (or-illier). Sac düätoffe carrä, rembourrä de laine
ou de plume, que l'on posait ä la täte du lit.
Uoreiller crollc (tombe) et cil est estormisi.
les oreillers ne
Si les matelas des lits ätaicnt richement couverts,
Felaient pas moins.
a Pour. I. orillier de veluyau (velours) vermeil sernc de perles
a dlürient losengie dlfmrmoyerie de France et de Bourgoignc, et y a
m arbreciaux d'or, et y faillent (manquent) les 4 boutons de perles
(4 des 4 corneiz et '15 autres perles que ledict Estienne doit rendre? a
Ce n'etait la, comme on l'entendre facilement, qu'un oreiller de
parade; mais cependant, pour l'usage habituel, les oreillers etaient
souvent couverts de broderies et faits d'etoffe de soie (voy. Lrr).
E
PARAVENT, s. m. [cl0tet, eperon (espemm), ote-vent]. Les
appartements des chateaux etaient tres-vastes, et, bien que les portes
fussent ctroites et basses, les fenetres rares, les murs cpais, les
cheminees enormes qui chauffaient les piccos reservecs a Fhabita-
tion etablissaient un courant d'air fort genant. Il est un fait digne
de remarque d'ailleurs: les hommes habitues a la vie en plein air,
du moment qulils senferment dans une chambre, tiennent a etre
bien clos. Nos paysans, qui passent tout le jour aux champs, sitot
rentres dans leur chaumiere, ferment portes et fenetres et craignent
plus les courants d'air que les personnes qui vivent habituellement
dans Pinterieur des appartements. Les habitants des chateaux et
maisons du moyen ägc prenaient toutes sortes de precautions pour
a Li Romans de Garin le Lohevfain.
lnvent. de l'argent. dressä en 1353 (Comptes de Fargenterie des
au xxv" siäcle).
rois de
France