MIROIR
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mais ils ne remontent pas au dclä du XVIC siecle. Il serait (llfllCllO de
dire pourquoi ils ont cesse d'etre en usage chez nous, dans nos bi-
bliotherlilcs publiques ou privees, cru" ils presentent les plus grandes
ihcilitcs aux personnes appcloes il faire des recherches, aujourd'hui
surtout que les etudes sur les livres anciens sont tres-repandues,
et que nos hibliotheques, il Paris du moins, sont encombrces de
lecteurs.
i
MALLE, s. f. Coffre de voyage. La malle, luendant. le Inoyen üge,
accompagne presque toujours le bahut. (f. Pour fn- malles f! la garde-
a robe du commun, 40 s. pour pieee, valent 8 l. Pour une grant
a malle ä chevaliers 110uviaus,30 s. v Elles etaimrnt faites habituel-
lement de drap verL. a Item, "2 aunes de verts (drap) pour faire
malles 2. x
Ces malles ressemblaient ä des ballots fermes par des courroies.
MALLETTE, s. f. Petite malle.
MATELAS, s. m. Grand sac düitoffe, rembourre de cosses de pois,
de paille ou de laine, que l'on posait sur les bois de lit ou sur des
laancs, pour s'asseoir ou se coucher. Les matelas etaient souvent
faits, pendant le moyen äge, dNitoffes precieuses et decores de bro-
deries. (Voy. COUSSINS, COUTE, L1T.)
MIROIR, S. m. Piäce de verre ütamä ou de mätal poli dcstinräc 51
rcflriter les objets. On ne possädait, avant le xvl" sibcle, dans les
appartements, que de petits miroirs ä main (voy. au Dictionnaire
des ustensiles).
' Coznptes de
XIVe siäcle, puhl.
S Ibid.
Geojfroi de Fleuri :
par L. Douüt d'Arcq.
Pa-rgenlerie
de
Comptes
des rois
de France
au