LUTRIN
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tire d'un manuscrit du xv" siecle. Le pupitre de Fecrivain n'est pas
ici maintenu, comme dans la fig. 8, par deux potences Iixees aux bras
de la chaire, mais par une corde attachec aux montants du dossier,
de facon a permettre de llincliner plus ou moins. Memes lacets avec
poids au bout pour maintenir la feuille de velin sur la tablette.
Nous terminerons cette serie de lectrins circulaires tournant sur
un axe par un joli meuble copie sur un imprime de la fin du xve sie-
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cle 1 (fig. il). Le plateau circulaire de ee lectrin tourne sur un arbre
fixe en forme de vis, et peut ainsi etre eleve ou abaisse ätvolonte pour
lire debout ou assis. L'arbre servant d'axe est fiche au milieu d'un
coffre tenant lieu de petite bibliotheque, et se termine a son sommet
par un pinacle sculpte.
Les leetrins circulaires ne sont pas les seuls cependant qui aient
ete adoptes par les hommes d'etude ; vers les dernierstemps du moyen
äge, il en est qui sont simplement composes de deux tablettes incli-
' L'AN de bien vivre et de bien mourir,
Paris
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