Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 1)

LAVOIR 
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(c qui a etc fondu en 1702 pour employer aux depenses du batiment 
(4 neuf. a 
Le lavoir est de bronze, divise en trois compartiments, que l'on 
remplissait probablement en raison dc la quantite de personnes qui 
venaient laver; ou chaque compartiment, ainsi que les gargouilles y 
correspondant, etait peut-etre affecte aux differents degres du cou- 
vent : aux abbesses, prieures, sous-prieures, etc. ; aux nonnes et aux 
novices. Il est perce de onze gargouilles posees a des hauteurs diffe- 
rentes. Le dessin fait supposer que le bronze etait emaille sur les 
ecussons armoyes et dans les bordures. La cuvette quirecoit les eaux 
etait egalement de bronze. Ce magnifique lavoir datait certainement, 
de la fin du xuf siecle ou du commencement du XIVe. La figure 2 en 
donne le detail. 
Dans les palais, depuis le XIIIe siecle, on ne se servait plus des 
lavoirs : lorsqu'on se mettait a table, des ecugfers apportaient a 
laver au seigneur, dans un bassin; des serviteurs, aux personnages 
moins elcves en dignite (voy. le Dictionnaire des ustensiles, au 
mot BASSIN). Cet usage se conserva jusqu'au commencement du der- 
nier siecle. Cfetait sur la credence que l'on placait le bassin et l'ai- 
guiere destines au lavement des mains avant et apres les repas. 
a Quand tous ceux-cy furent entrez, on prit aussitot a l'autel (le 
a la credence un grand bassin d'argent dore avec une aiguiere de 
(r mesme estoffe, et d'un des cotes de la nef qui estoit sur la table 
 on prit une serviette plyee a fort petits plis. Avec tout cecy, les 
a trois que je viens de dire l se laverent tous les mains, puis ceux 
a qui estoient de cette suite auxquels on bailla d'autres serviettes, 
 et aussitot chacun se vint seoir  Puis apres le repas : 
  Apres que chacun se fut rassasie de ces delicatesses, on com- 
a menea a desservir ceux du bas bout, car en ceste action la ils 
a escorchent Panguille par la queue. Et apres qu'on eust tout oste, on 
ct apporta a ceux qui ostoient-demeurez a table (d'autant que la 
a pluspart s'estoient levez) un grand bassin d'argent dore avec un 
 vase de mesme estoffe, et dedans de l'eau ou avait trempe de l'iris, 
a avec laquelle ils laverent lcilrs mains, ceux du haut bout separe- 
a ment, et ceux qui estaient au-dessous ensemblement, et toutefois 
cc (ajoute l'auteur de cette curieuse satire-l), elles ne devoicnt pas 
4 Henri HI et deux de ses mignons. 
2 L'1sle des Hernzaplzrodites, pour 
Cologne, 1624. 
   
servir 
de 
suppläment 
31.1 
Journal de 
illfi 
III.
	        
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